L'anxiété
Le stress est une réaction d’adaptation non spécifique de l’organisme à une agression physique, psychologique ou sociale. Cette réaction s’accompagne très fréquemment d’un état anxieux.
L’anxiété est un état mental de trouble et d’agitation, un sentiment d’insécurité indéfinissable ou encore une peur sans objet. Elle peut évoluer vers des troubles anxieux
La peur est un état anxieux accompagnant la prise de conscience d’un danger objectif ou d’une menace réelle.
L’angoisse englobe l’anxiété et ses signes somatiques d’oppression et de constriction.
C’est un phénomène d’intensité croissante :
1. Inquiétude 2. Anxiété 3. Angoisse.
La phobie est une peur irrationnelle spécifique. Elle est déclenchée par un objet ou une situation n’ayant cependant pas en eux-mêmes de caractère dangereux
L’agoraphobie est une anxiété liée à des endroits ou des situations d’où il pourrait être difficile de s’échapper en. Plus précisément, aucun secours ne serait disponible en cas d’Attaque de panique ou de symptômes à type de panique.
L’attaque de panique est une période bien délimitée et marquée par l’apparition soudaine d’une appréhension intense, d’une peur ou d’une terreur. Ces peurs sont souvent associées à des sensations de catastrophe imminente. Durant ces attaques, des symptômes tels que des sensations de « souffle coupé », des palpitations, des douleurs ou une gêne thoracique, des sensations d’étranglement ou des impressions d’étouffement se manifestent. La peur de mourir ou de perdre le contrôle de soi et « devenir fou » est également très fréquente.
Ce trouble se caractérise par une période d’au moins six mois d’anxiété et de soucis persistants et excessifs. Cette anxiété n’est par ailleurs pas liée à un objet ou à une situation précise. Il s’agit plutôt d’une inquiétude excessive qui concerne des aspects banaux de la vie quotidienne (professionnelle, familiale, affective, sociale). Le sujet contrôle difficilement ces inquiétudes. Des épisodes d’angoisse intenses appelés attaque de panique ou crise d’angoisse viennent quasiment systématiquement ponctuer cet état.
La phobie sociale se caractérise par une anxiété cliniquement significative. L’exposition à un certain type de situations sociales provoque en effet cette anxiété. Bien souvent, ces situations renvoient à des enjeux de performance. Ces derniers conduisent alors fréquemment à un comportement d’évitement.
La phobie spécifique est caractérisée par une anxiété cliniquement significative. L’exposition à un objet ou une situation spécifique redouté provoque cette anxiété. Ces situations conduisent souvent à un comportement d’évitement.
Cet état est caractérisé par la reviviscence d’un événement particulièrement traumatique. Des symptômes d’activation neurovégétative accompagnent systématiquement cet état. Le sujet a alors tendance à éviter les stimulus associés au traumatisme.
La présence d’idées obsédantes que le sujet ne parvient pas à contrôler caractérisent ce trouble. Ces obsessions entraînent alors une anxiété ou une souffrance marquée. Afin de diminuer ou stopper l’anxiété, le sujet met progressivement en place des stratégies de neutralisations. Ces stratégies sont de plusieurs types : on distingue les compulsions, les rituels et l’évitement.
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